27 Mai 2008
« Salut à toi mon ami l’éléphant,
Alors c’est toi que l’on nomme pachyderme,
Que tu es joli, que tu me semble haut,
Tu sais que je suis heureux que l’on t’ait créé,
Tu sais que j’ai des frissons lorsque je suis à tes pieds.
Autour de toi se pressent encore les foules,
Ils te regardent, te transforme en clichés.
Ils font de toi une curiosité…
Y’a des gens tout autour, qui te montre du doigt,
Des enfants qui courent, un peu énervés,
Des mamies, des touristes, des nantais,
Des photographes du dimanche,
Des photographes du reste de la semaine aussi.
Et puis tous veulent grimper sur ton dos.
Toi tu dis rien, bien au contraire,
Je crois que c’est ton kif’ de les emmener
Pas à pas, à ton rythme.
D’aucun diront que tu ne vas pas loin et pas vite,
Mais oublie les car tu fais voyager bien plus loin
Que le bout de ce quai.
T’es comme une force bien tranquille,
La fierté des machines sur cette île,
Et moi j’aime bien rêver à tes pieds,
J’en oublie presque qu’ils sont guidés.
T’es un grand jouet pour des grands enfants,
Qui avaient encore besoin de rêver…
On avait tous besoin de rêver ! »
Texte Julien Weber -
http://www.monsieurjulien.com/